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Si l’on devait décrire une femme malagasy, on dirait d’elle qu’elle est belle, souriante et dévouée à sa famille. Une mère malgache aime s’occuper de son foyer, mais cela ne veut pas dire que son identité se limite à cela ! Elle est le pilier qui soutient avec succès une toiture en dégradation ! Faites connaissance avec la femme malagasy ! La beauté, les particularités et la force des femmes malagasy Les tenues traditionnelles confèrent une beauté unique aux femmes malgaches. Les jeunes filles considèrent malheureusement cette façon de s’habiller comme vieillotte et la préfèrent aux vêtements occidentaux ! Voici les particularités de quelques ethnies malgaches ! Merina Les femmes des hautes terres centrales ressemblent beaucoup aux Malaisiennes et aux Polynésiennes du fait de leurs origines communes. La tenue traditionnelle est une robe longue ornée de dentelle qu’on porte avec le fameux lamba, un grand rectangle de coton ou de soie, porté comme un châle. Seules les dames âgées et les femmes habitant en campagne les portent aujourd’hui. La coiffure traditionnelle, le tanavoho, est un chignon plat complexe réalisé avec les cheveux groupés en deux tresses et placé dans la nuque. On n’en voit plus beaucoup malheureusement ! Sakalava  L’image qu’on a de la femme sakalava (du littoral ouest malgache), c’est celle d’une mère portant au quotidien le traditionnel lambahoany (paréo de coton imprimé et coloré) avec des cheveux tressés. L’habit est simple, mais adapté au climat tout en mettant en valeur les courbes ! Le visage est presque toujours enduit d’un masque de couleur blanc-jaune appelé tabaky. Cette pâte à base de végétaux protège la peau du soleil, du vent et du sel en plus de prévenir le vieillissement. Antandroy Les femmes Antandroy (ethnie de l’extrême sud de l’île) sont réputées pour le tissage de tapis Mohair, un savoir-faire traditionnel. Au quotidien, elles portent également le lambahoany noué sous les aisselles, ressemblant à un corsage. Les vangovango (sorte de bracelet) et les colliers sont des parures, mais servent également à conjurer la maladie ou le mauvais sort. La coiffure traditionnelle est le dokodoko (boucles). Vezo  Les Vezo (peuple de la côte ouest du pays) sont réputés pour être des pêcheurs et des navigateurs hors pair. Les femmes sont cependant interdites de pêche et restent aux larges pour cueillir des poulpes, des oursins et des crustacés dans le lagon lorsque la marée est basse. Elles portent également le lambahoany et ornent leurs visages de masques avec de jolis dessins de fleurs. Antemoro Les femmes Antemoro sont célèbres pour la fabrication de papier antemoro (sorte de papyrus orné de fleurs séchées). Concernant leur habillement, elles se distinguent par leur lambahoany à rayures porté à la taille et leurs chapeaux en paille. Les maris ne peuvent pas offrir de vêtements à leurs épouses, sous peine de provoquer le mauvais-œil de la belle-mère et des belles-sœurs qui ont autorité sur les femmes dans le ménage. Antakarana Les femmes Antakarana (peuple du nord de l’île) portent le salovana et le kisaly. Le premier est un tissu de 110×160 cm noué sur la poitrine, tandis que le deuxième est un châle couvrant la tête et les épaules. Betsileo   La particularité des femmes Betsileo (peuple de la partie sud des terres centrales) est leurs tresses qui ont toutes des noms particulières et des significations très importantes : Kitain’ondry, kitanala, valala mihoatra et kirozaroza pour les jeunes filles et femmes célibataires Mitsangana fa andeha pour les filles sur le point de se marier Tagna-voho (tanavoho) pour les femmes mariées Randran’anakova (ressemblant à la Princesse Leia dans Star Wars) pour les princesses La place des femmes malagasy dans le foyer et la société Dans la plupart des foyers malagasy, l’homme est en théorie le chef de la maison, mais en pratique, c’est la femme qui dirige tout et exécute tout. Elle gère les finances et tout ce qui est en rapport avec la maison, notamment les tâches ménagères, les courses, l’éducation des enfants, etc. Cela implique de lourdes charges morales comme dans toutes les sociétés à travers le monde, mais les femmes malgaches sont particulièrement fortes. En fonction de la région ou de l’ethnie à laquelle elles appartiennent, les responsabilités de la femme peuvent être énormes. L’égalité des sexes reste encore une utopie dans une société malgache traditionaliste où la religion et les croyances font pencher la balance en faveur de l’homme. De plus en plus de femmes occupent des fonctions importantes (chef de village, maire, ministre, présidente d’association importante, etc.), mais leurs influences ne sont pas assez significatives à cause de la dominance des hommes. Seules celles qui sont très riches et très cultivées arrivent à se faire un nom et réussissent à apporter des changements, mais dans ces cas-là, elles peinent à trouver l’amour ou un mari. Dans la société malgache, l’homme se veut toujours supérieur, imposant par exemple l’idée que leur infidélité est tout à fait normale et inéluctable. Participation et contribution des femmes malagasy à la société et l’économie Même si beaucoup d’efforts sont mobilisés en faveur des femmes malagasy, elles peinent à s’épanouir pleinement. Le poids de la culture pèse encore lourd sur leurs épaules, maintenant un droit réducteur et réductionniste à leur égard, notamment dans le mariage traditionnel. La loi conditionnant le mariage à Madagascar reste à être écrite et adoptée. Dans l’histoire du pays, peu de noms ont été retenus, dont ceux des reines Raanavalona 1.  Notons aussi Giselle Rabesahala, la première femme malgache nommée ministre, en 1977. Cependant, la nouvelle génération semble tracer un tout autre chemin que celui de leurs mères, en participant davantage au développement de la société et de l’économie. Notons tout particulièrement les noms de Hanta Tiana Rasoarahona (Flore Aroma, produits bio à base d’huiles essentielles) et Matina Razafimahefa (Sayna, formation aux métiers de l’Internet) qui ont gagné d’importants prix d’entrepreneuriat social. Dans tous les cas, pour obtenir de réels changements, les jeunes (femmes et hommes) doivent parfois bousculer la tradition, combattre les mauvaises mentalités et ne pas avoir peur d’agir différemment !

Le malgache est une des deux langues officielles de Madagascar, avec le français. La langue malgache se rapproche par sa nature des langues parlées en Malaisie, à Tahiti ou en Indonésie. Du côté de la prononciation, la langue ressemble plutôt à celles de l’océan Indien.  Les mots malgaches ont tendance à être très longs avec certaines lettres qui ne se prononcent pas. On remarque aussi de nombreuses différences de grammaire, prononciation et expressions selon les régions, ce qui peut parfois porter à confusion lorsqu’on débute l’apprentissage du malgache. Le français est enseigné dans les écoles et parlé par un quart de la population, vous arriverez donc à vous faire comprendre en parlant la langue de Molière et en utilisant notre lexique des mots et expressions utiles malgaches. Vous pourrez ainsi briser la glace avec les locaux et en apprendre plus sur leur culture !  Pour le quotidien En françaisEn malgacheBonjour (le matin)Manao ahoanaBonjour (l’après-midi)Manao ahoanaBonsoirManao ahoanaSalut (informel)SalamaAu revoir (informel)VelomaS’il vous plaîtAzafadyDe rienTsy misy fisaoranaMerciMisaotraOuiEnyNonTsia Excusez-moiAzafadyComment allez-vous ?fahasalamana ?Très bien, merci et vous ?Tsara fa misaotra.Je comprends / Je ne comprends pasAhoana no hitako / Tsy ahoana no hitakoJe m’appelle…… no anarakoJe suis français / françaiseFrantsay aho / ahyParlez-vous français / anglais ?Mahay miteny frantsay / anglisy ? Santé En françaisEn malgacheJ’ai malMarary ahoJe ne me sens pas très bienTsy dia salama aho izanyMédecinDokoteraAideFanampianaDangerLozaAttention !TandrinaMédicamentsFanafodyPharmaciefamoaham-panafody

Aucun vaccin n’est obligatoire pour les voyageurs en provenance directe d’Europe. Toutefois, être à jour dans ses vaccins est fortement recommandé. Mieux vaut prévenir que guérir alors prenez les précautions nécessaires avant votre départ : diphtérie, tétanos, poliomyélite, hépatites A et B, coqueluche, typhoïde pour les voyages plus longs et surtout pour les enfants et rage en cas de séjour prolongé en brousse. Par ailleurs, le paludisme est très présent à Madagascar et l’ensemble de l’île est classé en zone  Un traitement antipaludique s’impose et quelques règles simples de prévention sont à observer pour plus de sécurité : – En soirée, portez des vêtements couvrants et si possible traités ;– Sur les parties qui ne seraient pas couvertes par les vêtements, appliquez lotions et crèmes répulsives efficaces toutes les 4 heures ;– La nuit, se protéger à l’aide d’une moustiquaire imprégnée.

Oui, un visa est obligatoire pour voyager à Madagascar. Ce visa peut être obtenu à votre arrivée à l’aéroport à Madagascar ou en amont de votre voyage. A titre indicatif, il existe plusieurs types de visas touristiques : Séjour d’une durée inférieure ou égale 15 jours : gratuit. Cependant, les voyageurs doivent dans ce cas s’acquitter de frais administratifs d’un montant de 10 euros (formalités de contrôle aux frontières). Séjour d’une durée de 16 à 30 jours : 35 euros. Séjour d’une durée de 31 à 60 jours : 40 euros. Avant le départ, pensez à vérifier la date de validité de votre passeport : il doit être valable au moins 6 mois après votre retour. Autre détail, les autorités peuvent vous demander de justifier d’un titre de transport aller/retour ou de continuation lors de votre entrée sur le territoire. Pour obtenir votre visa en amont, vous avez 2 options : obtenir un visa dans votre passeport auprès de l’ambassade ou obtenir un eVisa. Dans le premier cas, vous pouvez trouver toutes les informations et formulaire nécessaire sur le site officiel de l’Ambassade de Madagascar en France Pour l’eVisa en ligne, complétez vos démarches sur le site officiel du Ministère de la Sécurité Publique de Madagascar : https://evisamada-mg.com/fr/home. Les informations ci-dessus sont mises à jour régulièrement, cependant, nous vous conseillons de vous rapprocher de l’Ambassade de Madagascar de votre pays afin d’obtenir les informations les plus récentes sur les conditions de séjour à Madagascar.

L’île de Madagascar était fréquentée principalement par les Indiens, les Malaisiens, les Africains et les Arabes. Nous avons donc un mélange de coutumes et de cultures à Madagascar. Pour ceux qui s’intéressent au tourisme et circuit culturel à Madagascar, nous proposons des visites à la carte et des parcours de circuits culturels où se mêlent cultures et découvertes. Voici nos voyages culturels à Madagascar que vous pouvez combiner avec d’autres circuits qui vous conviennent. Antoetra et Zafimaniry Le Rova d’Ambohimanga Retournement des morts ou Famadihana Fitampoha ou Bain des reliques des Sakalava La circoncision Sambatra Le nouvel an malgache Festival de Donia Nosy Be Festival des baleines Ste Marie

Perdues dans les montagnes boisées du sud-est de Madagascar, les communautés Zafimaniry perpétuent un mode de vie ancestral unique au monde. Isolés mais fiers de leur culture, ils ont su préserver un art du bois raffiné, transmis de génération en génération, et aujourd’hui inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Ce guide vous invite à découvrir leur territoire, leur savoir-faire, et les expériences inoubliables qu’offre une immersion au cœur de leurs villages. Un peuple enraciné dans les montagnes À une quarantaine de kilomètres au sud d’Ambositra, capitale de l’artisanat malgache, s’étend une région isolée des Hautes Terres. Le pays Zafimaniry regroupe une centaine de petits villages et hameaux perchés dans les forêts, organisés autour du village d’Ambohimitombo. Environ 20 000 habitants y vivent, préservant un mode de vie communautaire et un lien profond avec la nature. Installés dans cette région au XVIIIe siècle pour fuir la déforestation, les Zafimaniry se sont construits une identité culturelle singulière. Souvent associés aux Betsileo, ils revendiquent pourtant une appartenance distincte, ni totalement Betsileo ni Tanala. Leur mode de vie repose sur une harmonie entre la forêt, l’agriculture sur brûlis et un savoir-faire artisanal remarquable. Un art du bois vivant et codifié Le travail du bois est au cœur de la culture zafimaniry. Chaque maison, meuble ou objet utilitaire est réalisé à la main, sans clou ni pièce métallique. L’assemblage se fait par tenon et mortaise, selon une technique ancestrale. Les surfaces en bois sont sculptées de motifs géométriques symboliques, transmis oralement de génération en génération. Ces ornements racontent les liens familiaux, la structure sociale et les croyances collectives. Ce savoir-faire, autrefois répandu dans l’île, ne subsiste aujourd’hui que chez les Zafimaniry. Il a été reconnu en 2003 par l’UNESCO, puis inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité en 2008. Des traditions en péril La pérennité de cette culture est menacée par la déforestation, qui réduit l’accès aux essences locales, et par une pression touristique qui peut parfois conduire à une production standardisée. Pour faire face, les artisans commercialisent désormais leurs œuvres au-delà de leurs villages. Face à ces défis, le tourisme responsable joue un rôle crucial. Acheter directement aux artisans, privilégier les circuits courts et respecter les usages locaux sont autant de gestes qui soutiennent activement la préservation de ce patrimoine. Expériences à vivre au pays Zafimaniry Vivre avec les Zafimaniry Séjourner dans un village zafimaniry est une expérience rare et authentique. Les habitants accueillent volontiers les voyageurs, offrant l’occasion de découvrir leur quotidien. Vous pourrez assister à des démonstrations de sculpture, observer la fabrication des célèbres chaises longues en bois, admirer des meubles finement ornés ou encore partager un repas au feu de bois, parfois ponctué d’une danse traditionnelle comme le dombolo. Explorer les sentiers Zafimaniry L’accès aux villages se fait exclusivement à pied. Les sentiers traversent forêts, rizières et collines, reliant une centaine de villages aux maisons sculptées. Le circuit entre Antoetra et Ifasina, d’environ 5 à 6 heures aller-retour, est le plus populaire. Chaque village possède sa propre identité, mais tous témoignent du même héritage artisanal. L’accompagnement d’un guide local est vivement recommandé pour enrichir l’expérience. Acheter de l’artisanat éthique L’artisanat zafimaniry est le fruit d’une tradition vivante. Pour le soutenir tout en respectant les artisans et leur environnement, privilégiez une approche éthique : Achetez directement auprès des artisans dans les villages. Informez-vous sur l’origine des bois utilisés. Favorisez les pièces uniques plutôt que les productions en série. Soutenez les coopératives locales et les projets de reforestation. Préparer sa visite Quand y aller ? La saison sèche, d’avril à novembre, est idéale pour explorer les villages de Zafimaniry. Les sentiers sont plus accessibles et les activités artisanales se déroulent souvent en plein air. La saison des pluies, de novembre à mars, complique les déplacements et augmente le risque de cyclones. Prévoyez des vêtements chauds et imperméables, même pendant la saison sèche, en raison de l’altitude. Comment y aller ? Les villages ne sont pas accessibles en voiture. Depuis Ambositra ou Antoetra, il faut emprunter des sentiers de montagne à pied. Des circuits adaptés à la durée du séjour et au niveau des visiteurs sont proposés localement, généralement accompagnés par des guides locaux expérimentés.

Chez YanaMada, notre vision du voyage va bien au-delà du simple tourisme. Nous nous engageons activement en faveur d’un développement durable et d’un tourisme porteur de sens, à travers chaque action menée : que ce soit au sein de nos équipes, dans le choix de nos partenaires ou dans l’accompagnement de nos voyageurs. Notre priorité est de créer des circuits qui respectent l’environnement, valorisent la culture locale et soutiennent concrètement les communautés — notamment à travers notre projet solidaire Tsiky Solidarité, dédié à l’accès à l’éducation dans les villages ruraux. Nous avons conscience que le chemin vers un tourisme véritablement responsable est long et semé de contradictions. Voyager en avion en fait partie. C’est pourquoi nous cherchons à équilibrer cette réalité par des actions concrètes, humaines et mesurables. Nous croyons en l’amélioration continue :– en formant nos équipes sur le terrain,– en développant des projets solidaires durables,– en renforçant notre transparence,– et en évaluant les impacts de nos actions avec honnêteté. Notre ambition est d’être un acteur du changement à l’échelle locale et de contribuer à une prise de conscience plus large, au niveau national et international. Avec YanaMada, chaque voyage est une opportunité de découverte, de rencontre et de contribution.

Vous avez toujours rêvé de voir des requins baleines ou mieux encore, de nager à leurs côtés ? Votre rêve peut devenir réalité à Madagascar. En effet, les eaux qui entourent le pays constituent une importante zone de migration pour cette créature aussi impressionnante qu’inoffensive. Que vous soyez en plongée, en snorkeling ou en apnée, la rencontre avec le plus gros poisson au monde promet des moments forts en émotions. Mais alors, comment s’y prendre, où aller et à quel moment ? Découvrez notre guide pratique pour voir les requins baleines à Madagascar. Pourquoi Madagascar est une destination de choix pour voir les requins baleines ? Madagascar fait partie des meilleures destinations au monde pour voir des requins baleines. La raison ? Chaque année, ils reviennent dans les eaux tropicales du canal de la plus grande île d’Afrique pour se nourrir. Il faut dire, les eaux de la région du canal du Mozambique sont réputées pour être particulièrement riches de leur alimentation favorite : des planctons, algues, petits poissons (comme des sardines, anchois, maquereaux, thons juvéniles), petits crustacés et calmars. En bref, les eaux de Madagascar constituent un excellent garde-manger pour les requins baleines qui y reviennent tous les ans, à la même période et le temps de quelques mois. Comment reconnaître les requins baleines ? Le requin-baleine (Rhincodon typus) est une espèce de poissons cartilagineux, seul membre du genre Rhincodon et seule espèce actuelle de la famille des Rhincodontidae. Pouvant atteindre 15 m de long (voire 20 m pour certains individus), il est considéré comme le plus grand poisson au monde. Le requin baleine est facilement reconnaissable. Il dispose d’un corps massif et d’une tête plate avec une grande bouche (pouvant mesurer jusqu’à 2 m de largeur), de 2 nageoires dorsales de forme triangulaire et de 2 nageoires pectorales. Il possède 5 fentes branchiales verticales au-dessus de ses nageoires pectorales qui lui servent à respirer et à filtrer l’eau qu’il absorbe pour se nourrir. L’animal, filtre en moyenne plus de 600 000 litres d’eau par heure ! En malgache, le requin-baleine est connu sous le nom du « marokintana », que l’on peut traduire par « le requin aux mille étoiles ». Et pour cause, il se caractérise au niveau de son dos par une robe de couleur gris-bleutée parsemée de points blancs et de lignes, le tout formant un damier. Cette caractéristique permet aux scientifiques de les identifier étant donné que chaque robe est unique. Autre particularité du requin baleine : il dispose d’une peau particulièrement épaisse qui constitue son principal moyen de défense. Celle-ci peut atteindre les 15 cm d’épaisseur, soit la peau la plus épaisse de tout le règne animal. Pour finir, il faut savoir que les requins baleines sont d’excellents « apnéistes ». En effet, des études récentes ont montré qu’ils pouvaient rester plusieurs mois entiers sous l’eau, ne revenant à la surface que pour se nourrir. Ils peuvent plonger à plus de 2000 m de profondeur et vivre plus de 130 ans ! Où voir les requins baleines à Madagascar ? Les requins baleines qui migrent à Madagascar se rendent toujours aux mêmes endroits, à savoir : Nosy Be Comment, quand et où voir les requins baleines à Madagascar ?  Si l’on ne devait retenir qu’un lieu, ce serait l’île de Nosy Be, une île volcanique située au nord-ouest du pays connue pour être le meilleur spot d’observation des requins baleines à Madagascar. Selon une étude menée par le Madagascar Whale Shark Project, Nosy Be est même considérée comme un hotspot d’importance mondiale pour les requins baleines juvéniles. L’île au parfum fait partie des meilleurs endroits où plonger à Madagascar. Mais pour ceux qui veulent voir les requins baleines sans devoir opter pour une plongée sous-marine, vous pouvez toujours choisir une sortie snorkeling afin de nager à leurs côtés. Les autres spots pour voir des requins baleines à Madagascar Outre Nosy Be, les requins baleines peuvent être aperçus à d’autres endroits de Madagascar. C’est le cas du littoral de Tuléar. En effet, les eaux de la côtel sud-ouest de Madagascar abritent un immense massif corallien de près de 300 kilomètres de long qui constitue le refuge idéal pour la faune marine. Ainsi, il n’est pas rare d’y croiser des requins baleines. Les requins baleines peuvent aussi être observés dans les eaux de l’île Sainte-Marie (Nosy Boraha), une petite île située au large de la côte Est de Madagascar. Ici, les eaux peu profondes et protégées forment un environnement privilégié des pélagiques. L’île est aussi connue pour ses épaves ainsi que pour être l’un des meilleurs endroits au monde pour voir les baleines à bosse.